5 métiers environnement qui recrutent

Futur bachelier, vous avez envie de faire évoluer la société vers plus de responsabilité environnementale ? Après une première vie professionnelle, vous souhaitez vous reconvertir dans l’environnement pour exercer un métier vert en phase avec vos valeurs ?

L’environnement offre d’excellentes perspectives en termes d’emploi et d’insertion professionnelle. Plusieurs centaines de milliers d’emplois devraient être créés dans cette branche d’ici 2030. Rien d’étonnant au vu des enjeux environnementaux stratégiques à relever pour les prochaines années. Un phénomène qui devrait encore s’accélérer en raison de la crise sanitaire actuelle.

L’ISE propose des cursus complets pour une formation initiale ou pour entamer une reconversion professionnelle en environnement. Focus sur 5 métiers de l’environnement qui recrutent.

Energy manager

Type de missions : Terminologie relativement récente du secteur de l’environnement, l’Energy manager constitue l’un des métiers phares de la transition écologique. Sa mission consiste à réduire et optimiser les consommations d’énergie au sein d’une entité publique ou privée. Comment ? En identifiant les axes d’amélioration, mais aussi en négociant avec les fournisseurs d’énergie et en concevant des solutions spécifiques à l’activité de l’entreprise.

Son objectif : faire réaliser des économies à l’entreprise ou à la collectivité dans laquelle il travaille, et lui permettre ainsi d’être plus vertueuse en matière de respect de l’environnement et de communiquer sur cet aspect. Ce métier exige de solides compétences environnementales, mais aussi des facilités de communication. Les recrutements d’Energy manager augmentent d’année en année en moyenne de 20 %.

Lieu d’exercice : Entreprise privée, industrie, bureau d’études, administration publique, collectivité…

Qualités requises : Capacité d’analyse, sens du contact et de la négociation, rigueur et organisation

Rémunération : Entre 30 K€ brut annuel et 45 K€ brut annuel

Chef de projet énergies renouvelables

Type de missions : Le chef de projet énergies renouvelables a pour rôle de développer de nouveaux projets d’outils de production d’énergies renouvelables (éolienne, centrale solaire photovoltaïque…) de A à Z, c’est-à-dire de l’étude de faisabilité au montage du projet final. Véritable pilote de projet pour ces nouvelles installations, le chef de projet en énergies renouvelables a également pour mission de prendre en charge l’ensemble de la phase de concertation avec les institutions locales concernées.

Lieu d’exercice : Entreprises spécialisées, bureaux d’études spécialisés, fonction publique territoriale

Qualités requises : Rigueur et précision, gestion de projet, sens de la diplomatie, capacité d’argumentation et de négociation

Rémunération : Entre 30 K€ brut annuel en début de carrière et 60 K€ brut annuel pour un chef de projet EnR expérimenté

Consultant en réglementation environnementale, en RSE et développement durable

Type de missions : Les réglementations environnementales s’avèrent de plus en plus contraignantes pour les entreprises. Dans ce contexte, nombreuses sont celles qui se sentent un peu perdues dans les affres de leurs obligations.

Expert du cadre législatif environnemental en constante évolution, le consultant en RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) accompagne les entreprises dans la définition d’une stratégie globale RSE pour les aider à transformer leurs modes de production, leur process, leur mode de management.

L’objectif : guider ces organismes dans la définition et l’appropriation de pratiques plus éco-responsables. Conseiller aguerri, le consultant se montre capable de valider ou non la conformité d’un projet à la réglementation en vigueur.

Lieu d’exercice :  Le consultant RSE peut exercer dans un cabinet de conseil spécialisé ou généraliste, en indépendant ou encore dans une entreprise/entité de grande taille.

Qualités requises : Expertise juridique, sens de la pédagogie, rigueur et autonomie

Rémunération : entre 30 K€ brut et 40 K€ brut annuel

Responsable environnement

Type de missions : Le responsable environnement se charge du pilotage opérationnel de la politique environnementale de l’entreprise. Son objectif : améliorer les performances environnementales globales de l’entreprise, notamment en repensant et optimisant les systèmes de management existants. Interlocuteur direct de la direction, à qui il communique les résultats des actions mises en place, il se doit aussi de sensibiliser et fédérer les équipes en interne autour d’objectifs partagés.

Lieu d’exercice : Entreprises privées, collectivités publiques

Qualités requises : Gestion de projet, sens de l’organisation et du contact, capacités d’analyse, management

Rémunération : Entre 30 K€ et 40 K€ brut annuel pour un débutant et jusqu’à 60 K€ pour un cadre en fin de carrière.

Technicien environnement

Type de missions : Le technicien environnement réalise des missions opérationnelles concernant la gestion de l’eau, le traitement des déchets et des eaux usées ou encore la gestion des systèmes d’assainissement. Occupant une place stratégique au sein des entreprises et des collectivités, ce professionnel de l’environnement au profil technique connaît parfaitement les règles de sécurité et d’hygiène.

Sur le terrain, il mène des missions de surveillance, des diagnostics, et contribue à mettre en place des plans d’intervention. Les normes environnementales en matière de traitement des déchets étant de plus en plus strictes, les organismes publics comme les sociétés privées recherchent de plus en plus ce type de profil pour disposer de ces compétences spécifiques en interne.

Lieu d’exercice : Entreprises privées ou collectivités locales

Qualités requises : Rigueur, respect des règles de sécurité, bon esprit d’analyse

Rémunération : Entre 18 K€ et 20 K€ brut annuel pour un débutant

Post-bac ou reconversion : les avantages de se former à l’ISE

Loin de se cantonner au secteur de l’environnement uniquement, les métiers verts concernent aujourd’hui tous les domaines d’activité. Les transports, la construction avec l’écoconstruction et la rénovation énergétique des bâtiments, l’agriculture avec le biologique, le tourisme : la nécessité de rendre plus vertueux les modèles économiques existants implique d’embaucher des personnes spécialisées en environnement.