Après avoir effectué un Bac ES je ne savais pas trop vers quoi me diriger, je suis allée dans une école de commerce, j’ai ensuite fait un BTSA Gestion et Protection de la Nature car j’étais sensibilisée par les thématiques environnementales. Je recherchais ensuite une formation large, et les cours de l’ISE m’ont intéressé ainsi que la pluridisciplinarité du programme. J’ai donc intégré l’Institut Supérieur de l’Environnement en 2018 pour une 3e année de Bachelor en Environnement.
Il s’est bien passé par rapport à la pluridisciplinarité des cours, les profs étaient investis, on échangeait beaucoup en dehors des cours, j’ai senti qu’il y avait globalement un bon accompagnement des professeurs, et j’étais satisfaite.
J’avais un attrait avec tout ce qui est territoire, travailler pour des projets territoriaux, j’ai donc effectué mon stage pendant 3 mois à la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) à Grenoble sur le « Plan de conservation du paysage bocager ».
J’avais des missions de terrain ; cartographie, analyse des données ; concertation avec les acteurs locaux (fédération de chasse, associations de protection de la nature, chambres d’agriculture, collectivités territoriales, …). Le stage s’est bien passé, il a confirmé mon attrait pour le développement territorial et ce type de mission. Cela m’a permis de travailler à une échelle cohérente, c’était très intéressant ça m’a ouvert des portes pour la suite.
Pour ma soutenance de fin d’année, je devais présenter les résultats de mon stage et relater mes missions, ça s’est bien passé, les échanges étaient très intéressants.
J’ai fait un Mastère Agroscience, Environnement, Territoires, Paysages, Forêt (AETPF), il y avait une complémentarité par rapport à mon Bachelor. J’ai ensuite continué vers un Mastère 2 Agroécologie, Connaissances, Territoires et Sociétés (ACTES), avant de faire un Mastère spécialisé « Action publique pour le développement durable des territoires et de l’agriculture » en apprentissage pour avoir plus d’expérience.
Je leur dirais de croire en eux, de se faire confiance, de travailler dur. En tant que gestionnaire de la nature, on travaille sur des sujets très complexes, on doit donc avoir un esprit critique tout le temps, réfléchir à la temporalité et se poser des questions sur ce qu’on fait.
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