
La Cour Internationale de Justice engage la responsabilité des Etats vis-à-vis du climat
Alors que les Etats étaient déjà liés à la problématique climatique grâce aux Accords de Paris, la Cour Internationale de Justice […]
Agir pour l’environnement commence dans la sphère privée en adoptant pour soi des gestes écoresponsables, et c’est déjà un grand pas, impliquant de grandes responsabilités, générant un impact non négligeable. Mais, parfois on souhaiterait en faire plus et se mettre en action de manière plus prononcée pour faire le bien autour de soi. Comment s’y prendre, concrètement ? L’ISE fait le point sur les différents types d’actions qu’il est possible de mettre en place pour préserver l’environnement.
Tout le monde est concerné par la cause environnementale : l’humanité même en dépend. Mais de nombreuses personnes ne sont tout simplement pas suffisamment informées. Se renseigner et transmettre l’information est déjà un grand pas pour faire connaître une cause et mobiliser des proches, que ce soit pour une mobilisation active, pour un don, un vote ou simplement pour faire évoluer leurs idées et leur donner les moyens de réfléchir par eux-mêmes et de développer leur esprit critique. À l’heure des réseaux sociaux, il est de plus en plus facile de s’informer et de partager les informations : le tout en un simple clic. Pour cela il suffit de :
Nous faisons partie des générations qui ont la chance de pouvoir se tenir informées très facilement et en accord avec leurs valeurs, il est important de se saisir cette opportunité et de la faire vivre afin de transmettre les idées qui nous semblent importantes.
L’argent, c’est le nerf de la guerre, c’est comme cela que fonctionnent les grandes entreprises, mais aussi les associations qui défendent des causes nobles. Donner des fonds est un moyen indirect mais efficace pour préserver l’environnement puisque les associations les utilisent pour sensibiliser le public, interpeller les différents acteurs intéressés par les problématiques environnementales et pour mener des actions d’envergure. Parfois il s’agit de dons « simples », mais il peut aussi s’agir de souscrire à un magazine, un journal, une chaîne d’information ou des contenus spécifiques que ce soit pour les adultes mais aussi pour les enfants.
Petit bonus : tous les dons sont déductibles d’impôts et permettent aux associations de percevoir plus d’argent que le coût réel auquel le don vous revient.
Si vous êtes déjà un citoyen éco-responsable qui consomme peu et préserve son environnement, vous pouvez rejoindre une association de protection de l’environnement en France ou à l’étranger. Vous irez directement sur le terrain pour procéder par exemple au nettoyage des plages, au ramassage des déchets ou encore à des campagnes de sensibilisation du public.
Rejoindre une association permet d’agir pour l’environnement en groupe et d’avoir de l’impact. Vous rencontrez des personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous et vous vous investissez dans des projets d’envergure dont l’impact est fort. Voici quelques associations connues de défense de l’environnement :
Cette liste est non exhaustive et il en existe une multitude : que ce soit à l’échelle internationale comme à l’échelle locale. Choisissez celle qui semble le plus en accord avec vos valeurs et avec votre mode de fonctionnement : certaines associations demandent davantage de disponibilité que d’autres, c’est à vous de voir ce qui correspond à votre vie privée et professionnelle.
Astuce : Emilie Priou est une spécialiste du bénévolat pour la défense des espèces protégées, elle a créé une carte interactive qui recense les entreprises éthiques à travers le monde et elle en parle aussi gratuitement sur sa chaîne Youtube.
Pour certains, s’engager dans une association ou faire des dons n’est pas suffisant. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez devenir activiste pour l’environnement. Mais comment devient-on activiste ? Selon Jason Temaui Man, militant écologiste basé en Polynésie, l’essentiel est de se mettre en mouvement et de s’entourer. Rester dans l’immobilisme peut être néfaste pour le mental quand on souhaite faire bouger les choses. Aussi, il convient de commencer à faire quelque chose, peu importe la qualité et la portée de l’action; l’essentiel est d’être accompagné par une ou plusieurs personnes partageant cette même envie de participer activement à la préservation de l’environnement. Jason explique que l’on ne pourra pas avoir d’impact dans l’immédiat et qu’on pourra peut-être même faire des choses qui nous sembleront questionnables a posteriori, mais le but est de devenir actif et engagé. Jason, par exemple, a commencé par effectuer des marches sur le territoire polynésien, en compagnie d’autres militants et parfois même seul : le but était de mener une action visible pour se faire entendre et faire valoir son message. Cette démarche a fonctionné, puisqu’il s’est fait connaître des médias locaux, puis des médias internationaux au fil du temps et a ainsi pu faire passer le message qu’il souhaitait porter : celui de la défense des océans.
Nous l’oublions souvent, mais nous avons un pouvoir important en tant que citoyens et citoyennes : celui de voter, mais aussi celui de consommer et de décider. Autrement dit, si nous ne sommes pas en accord avec les actions de certains acteurs du marché à l’égard de l’environnement, il nous suffit de cesser de les enrichir. Choisir ce que l’on consomme est un véritable acte citoyen et nous avons un impact, si minime qu’il soit, sur le pouvoir de ces acteurs du marché. C’est par les actes individuels que démarrent les grands mouvements, et comme le disait le philosophe Emmanuel Kant « Agis uniquement d’après une maxime telle que tu puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle », ce qui signifie que lorsque l’on souhaite observer un changement majeur, il faut déjà commencer par l’initier soi-même.
Vous pouvez également vous former pour transposer vos valeurs sur votre activité professionnelle et agir pour un monde plus vert à raison de 35 heures (ou plus) par semaine, ce qui aura nécessairement un impact. A l’ISE, nous formons les professionnels de demain à la transition écologique, afin d’agir directement au sein des entreprises et des process et de changer les choses de l’intérieur. Il est possible de se former directement après le Bac, mais aussi dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
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