5 exemples de missions d’un stagiaire en environnement
L’immersion professionnelle constitue l’un des piliers de la pédagogie active prônée par l’Institut Supérieur de l’Environnement. Tous les étudiants inscrits à […]
Besoin de trouver du sens à votre travail ? De contribuer à l’émergence d’une société plus éco-responsable ? Envie d’intégrer un domaine d’activité qui recrute, avec des perspectives d’évolution intéressantes ? Pourquoi ne pas changer de carrière pour travailler dans l’environnement ?
Se réorienter dans le secteur de l’environnement permet d’accéder à un panel de métiers très différents et assure une insertion facilitée sur le marché de l’emploi. Grâce à des formations courtes en alternance comme le master proposé à l’ISE, passez du rêve à la réalité en apprenant un métier du développement durable !
Témoignage de Pierre Bordier, ancien agent de sécurité, qui termine sa troisième année de Bachelor environnement à l’ISE.
Quitter un emploi salarié pour créer son entreprise, démissionner d’un poste de cadre pour devenir artisan : la reconversion professionnelle ne fait plus figure d’exception aujourd’hui. Selon une enquête (menée par nouvelleviepro.fr), 93 % des Français ont même déjà pensé à changer totalement de carrière.
Dans une société où 51 % des cadres jugent « très important » d’exercer un métier qui a du sens (Etude Apec Salaires et Autres formes d’emploi), le secteur de l’environnement continue d’attirer de nouveaux candidats ayant déjà eu une première vie professionnelle.
Après un bac Economique et Social et des études en filière STAPS écourtées, Pierre part 2 ans voyager en Australie, en Indonésie et au Sénégal. « Une amie m’a parlé du secteur de l’environnement et sur un salon de l’Etudiant où je suis allé entre deux voyages, j’ai rencontré les équipes de l’ISE, j’ai candidaté à l’école quand j’étais encore au Sénégal ».
Pour Pierre, actuellement inscrit en 3e année de Bachelor environnement à l’ISE, l’environnement constitue « une valeur sûre » pour une reconversion. « Toutes les nouvelles réglementations nationales, mondiales vont nécessairement prendre de plus en plus en compte la problématique environnementale, donc le nombre de métiers dans l’environnement va continuer à augmenter. C’est rassurant, dans ce secteur-là, vous ne pourrez que trouver du travail ! L’ISE nous forme à des métiers qui n’existent peut-être même pas encore aujourd’hui, tant le potentiel est énorme dans ce domaine. »
Au vu de la constante évolution juridique et réglementaire, les entreprises se retrouvent obligées de prendre en compte l’aspect environnemental dans leur activité. Résultat : collectivités et sociétés privées recrutent des experts de ce domaine. « Je voulais un secteur qui me correspondait éthiquement, mais aussi viable sur le plan professionnel ». Portée par des filières prometteuses comme les énergies renouvelables et l’économie circulaire, l’économie verte a le vent en poupe. En 2019, elle représentait 4 millions d’actifs en France.
La diversité de métiers existants dans le secteur du développement durable a également incité Pierre à choisir cette voie. « C’est un secteur où l’on peut presque créer son propre métier, tant le champ des possibles est vaste, c’est aussi très propice à la création de start-up ».
Entre des métiers de terrain dédiés à la préservation des espaces naturels et des métiers de bureaux d’étude sur la prévention des risques, l’environnement présente une exceptionnelle diversité de métiers, qu’il est possible d’exercer dans des milieux également très différents. « On peut travailler dans une association comme chez Total, tant la politique de développement durable est amenée à se développer dans les entreprises », souligne Pierre. Cette richesse est l’opportunité de trouver un poste correspondant à ses préférences.
Les stages effectués par Pierre durant ses années d’étude en Bachelor témoignent de cette diversité. Après un stage en maîtrise d’ouvrage au sein d’une association rénovant un château du XVIIIe siècle avec un objectif zéro émission carbone, Pierre va intégrer cette année un bureau d’étude QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) avec pour mission principale l’analyse des risques d’explosion d’hydrogène.
Un grand écart extrêmement enrichissant selon Pierre. « Les périodes de stage permettant de toucher à des domaines spécifiques sans forcément les avoir abordés en cours, c’est aussi ce qui apporte une plus-value à chacun dans son parcours ».
Vous vous demandez peut-être comment procéder pour réussir votre reconversion dans l’environnement. En fonction de votre niveau d’études, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez intégrer directement un master sur dossier et entretien ou débuter votre parcours de formation par un premier diplôme de l’environnement, comme le bachelor proposé à l’ISE.
Cette formation dispensée sur 3 ans permet d’acquérir un solide socle de connaissances, sur lequel capitaliser en se spécialisant en master. Il existe de nombreuses écoles de l’environnement, mais selon Pierre, un cursus à l’ISE présente plusieurs avantages. « Deux arguments m’ont convaincu : le fait de pouvoir faire de longs stages en immersion professionnelle chaque année, mais aussi la composante en droit de l’environnement, prégnante à l’ISE. C’est selon moi la grande force de l’ISE ».
Si vous possédez déjà un diplôme Bac +3, il est envisageable d’intégrer l’ISE en rejoignant le master en management, ingénierie et droit de l’environnement. L’ISE propose une formule intensive sur 12 mois et une formule en alternance sur 24 mois permettant d’intégrer rapidement le marché de l’emploi une fois le diplôme obtenu.
Selon Pierre, déjà inscrit pour poursuivre en master à l’ISE, le principe de l’alternance constitue aussi un atout pour une reconversion professionnelle. « Votre formation est financée par la structure d’accueil et en plus vous percevez chaque mois une rémunération, ce qui permet d’avoir toujours un revenu chaque mois. » Un système financièrement rassurant, notamment lorsque la personne en reconversion touchait précédemment un salaire régulier et doit assumer des charges familiales.
« Ça peut faire peur, mais je n’ai aucun regret »
La reconversion professionnelle, c’est un peu un grand saut dans l’inconnu. Un saut effrayant pour certains. Pierre se veut rassurant : « C’est vrai que ça peut faire peur, car on a l’impression de repartir de zéro. Le premier pas est difficile à faire, mais finalement on se rend compte que c’est bien plus simple que ce que l’on avait imaginé, car les expériences passées sont toujours valorisables, particulièrement dans le secteur de l’environnement.
De plus, c’est un domaine qui attire des profils très différents, des gens ouverts d’esprit, quel que soit l’âge… il faut passer le cap ! Cela permet de se bonifier. Je n’ai aucun regret pour ma part ».
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