nouvel an et résolutions éco-responsablesLes résolutions de début d’année, c’est daté et on les tient jamais, c’est bien connu ! Aujourd’hui, la planète et la biodiversité ont besoin de nous et de ces bonnes résolutions, qui ne doivent pas marquer le début d’année 2025, mais de toute une vie ! Vous souhaitez adopter un quotidien plus éthique sans savoir par où commencer ? Vous souhaitez sauver la planète mais vous sentez impuissant.es ? Voilà 5 idées de défis à relever au quotidien, qui peuvent véritablement changer la donne à l’échelle individuelle. 

1. Réfléchir avant de consommer

On le sait, les sirènes du marketing sont puissantes et souvent très convaincantes. Seulement, avant d’acheter, demandez-vous si vous avez vraiment besoin de ce produit en particulier. Qu’est-ce qu’il va changer dans votre quotidien ? Vous rendra-t-il vraiment service ? Participera-t-il à l’amélioration de votre bonheur et de votre bien-être sur le long-terme ? Ou s’agit-il encore d’un gadget que vous oublierez rapidement ?

achats en ligne

Le saviez-vous ?

Les grandes plateformes de vente à petits prix Shein et Temu représentent aujourd’hui 22% des colis traités par le groupe La Poste, quand on y ajoute les colis Amazon, la note monte à 43%. Pourtant, aucun de ces e-commerce ne propose de biens de première nécessité. Enfin, les produits à bas prix et de faible qualité ne durent pas dans le temps et sont jetés en moyenne quelques semaines après achat : souvent envoyés dans les containers de dons, ils ne peuvent être traités car délivrés en trop grande quantité. Pour ne rien arranger, ces produits sont bien souvent fabriqués par des enfants dans des pays où le Code du Travail n’existe pas.

Conclusion :

Nous n’avons pas besoin de consommer autant que nous le faisons. Quand un achat est obligatoire, pourquoi ne pas s’orienter vers la seconde main qui vous offre de belles opportunités à petits prix avec une durabilité dans le temps ?

2. Penser aux conséquences de notre alimentation sur la biodiversité

Souffrance animale, pollution, destruction des habitats naturels : la liste est longue quand on songe aux différentes conséquences de la production alimentaire. Les impacts principaux ont lieu lors de la production de viande.

viande

Le saviez-vous ? 

  • 14,5% des émissions de gaz à effet de serre sont imputables à la production de produits alimentaires à base de viande. Le bœuf, l’agneau et le porc arrivant en tête de liste.
  • La production de bœuf participe très activement à la déforestation : les bœufs et les vaches ont besoin de pâturer et l’on rase donc des forêts pour leur créer des champs adaptés. Ces champs sont souvent remplis de protéines de soja, qui leur permettent de se nourrir, mais aussi de les faire grossir plus rapidement qu’avec les méthodes traditionnelles.
  • L’écoulement des engrais et des pesticides utilisés pour l’alimentation du bétail pollue les cours d’eau et les sols, affectant directement la survie des écosystèmes.

Conclusion : 

Si vous souhaitez continuer à consommer de la viande, vous pouvez :

  • Réduire votre consommation et ne pas manger de la viande à chaque repas.
  • Privilégier les viandes à faible empreinte carbone (comme le poulet par exemple).
  • Tester les alternatives végétales qui ressemblent parfois de très près aux préparations carnées que nous connaissons.

3. Questionner notre mobilité et nos moyens de déplacement

Parce qu’il ne s’agit pas de rester cloîtré chez soi alors que l’on aime découvrir le monde, la bonne résolution à prendre n’est pas de limiter les trajets, mais plutôt de repenser notre mobilité, quand cela est possible. Par exemple, voici quelques alternatives à l’usage de la voiture individuelle :

  • Le covoiturage : ou comment gagner un peu d’argent en conduisant quelques personnes sur les mêmes trajets que les siens.
  • Le bus : sur les longs trajets, et lorsque l’on voyage seul ou à deux, il peut revenir moins cher que le déplacement comptant carburant + péage.
  • Le train : dans certains pays, un voyage en train ne coûte quelques euros et vous permet de buller pendant le trajet plutôt que de conduire.

bouchons

Plus largement, il s’agit aussi de revoir notre rapport à certaines pratiques ancrées dans la culture :

  • Est-il bien nécessaire de se rendre chaque jour sur son lieu de travail quand on exerce au bureau ? La politique de télétravail de l’entreprise peut-elle permettre aux collaborateurs de travailler chez eux certains jours de semaine afin de réduire leurs déplacements ?
  • Une sortie en groupe requiert-elle le départ d’une armada de voiture ? Les personnes conviées peuvent-elles voyager à bord du même véhicule ?
  • Les démarches administratives impliquent-elles de se rendre sur place ou existe-t-il une solution digitale pour ne pas avoir à se déplacer ?

4. S’informer

Il existe énormément de démarches à mettre en place pour diminuer son empreinte carbone et pour adopter des gestes plus vertueux, mais encore faut-il les connaître. Comme toujours, l’information est l’alliée de chacun pour adapter sa démarche, mais aussi pour découvrir ce qu’il se passe dans le monde en termes de réchauffement climatique et en quoi nos activités y sont liées. Le climatoscepticisme n’est rien d’autre qu’une absence d’information sur une problématique spécifique du réchauffement climatique.

Voici quelques médias indépendants et ludiques qui pourront vous aider à vous informer en quelques clics :

5. Partager votre savoir et informer vos proches

La communication est le principal vecteur de la transmission des savoirs. Ne sous-estimons pas l’impact que nous avons sur nos proches en leur transmettant ce que nous apprenons : que cela passe par des articles, des données chiffrées, des dessins, des expositions ou encore des sorties. Informer les autres sur le réchauffement climatique est essentiel à l’heure où le climatoscepticisme est porté par environ un tiers de la population française. Des campagnes de désinformation sont menées en ce sens et notre bon sens ne doit pas se laisser impacter par la misologie de certains.

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