tribune - metiers verts

Tribune d’Armand De Coussergues, président de l’Institut Supérieur de l’Environnement.

Le sens au travail est devenu un critère incontournable pour les professionnels. Zoom sur les métiers de la transition écologique qui offrent un compromis idéal entre rémunération et impact concret. 4 millions d’actifs, soit 14% de l’emploi en France.

Voici le poids pesé par les emplois verts ou verdissants dans l’Hexagone. Si ce chiffre est en constante augmentation, beaucoup hésitent à choisir ce domaine pour leur reconversion. Parce qu’il existe peu de formations spécialisées et de qualité, mais qu’ils souffrent aussi d’une faible visibilité, les métiers liés à l’environnement font parfois l’objet d’une méconnaissance.

Or, ils sont essentiels à l’avènement d’une économie de la transition nécessaire pour être à la hauteur du défi posé par le dérèglement climatique. Ils répondent également à une attente de sens exprimée par les collaborateurs. Dès lors, comment lever les freins et briser les idées reçues autour de la formation aux métiers de l’environnement ?

Des métiers de plus en plus inclusifs…

Les métiers verts rassemblent une pluralité de secteurs : de l’agriculture à la finance, en passant par les services ou l’industrie, les opportunités sont légion. Contrairement à certaines clichés, un métier vert, ce n’est pas « remplacer les gobelets en plastique ». Il s’agit plutôt de contribuer à développer une organisation de manière rentable… et durable. De nouveaux métiers ont ainsi émergé, à l’image de l’expertise bilan carbone dont le rôle est d’établir le diagnostic énergétique d’une structure et des moyens d’action pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.

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